Compte-rendu de la rencontre littéraire avec Timothée Gaget

Midi – l’heure est inhabituelle pour les Clunisiennes et les Clunisiens, cependant ils sont venus nombreux écouter Timothée Gaget et Maryse Vincent. Cette dernière présente le jeune auteur de 33 ans qui a déjà tant d’expériences professionnelles à son actif : avocat, journaliste, consultant et … romancier.

L’analyse de « Les bonnes mœurs » qui suit capte l’attention des auditeurs : structure, thématique, commentaire de la couverture, présentation des personnages et des sujets primordiaux. Maryse Vincent révèle une connaissance approfondie du roman qui surprend l’auteur lui-même. Elle pose des questions sur le titre, Tristan et bon-papa, le monde de la finance et la chasse, les politiques provinciaux. Le roman ne manque pas de thèmes à aborder ! Timothée réagit avec clarté et humour, il retarde parfois sa réponse pour être aussi exact que possible. Lorsqu’il lit un dialogue en duo avec son interlocutrice, les applaudissements éclatent.

Maryse amorce le débat sur la chasse par un tour d’horizon historique et géographique sur les différentes pratiques, entre autres en France et en Allemagne ; elle relève l’influence de la vènerie sur le vocabulaire quotidien (à cor et à cri). Après la lecture d’un extrait sur la mort d’une chevrette, Timothée explique la chasse à tir et la chasse à courre ainsi que leur bien fondé ; on sent que c’est un de ses sujets de prédilection. Le public, lui, s’intéresse plus à la vie des jeunes banquiers d’affaires, aux rôles respectifs des femmes, au personnage du farfelu Evariste ou aux questions sociales. Il se réjouit d’apprendre qu’un prochain roman devrait bientôt être publié.

La rencontre dure déjà une heure et demie quand les auditeurs se dirigent vers « le verre de l’amitié » rebaptisé en l’occurrence « apéritif du maçon », séduits par le sympathique auteur cultivé et la charmante animatrice compétente. Timothée devait écrire le lendemain dans un courriel : « Quant à la matinée littéraire, c’était, sans flagornerie aucune, la plus intéressante que j’ai faite ! »

Irène Drexel-Andrieu

Dieser Beitrag wurde unter Cluny Revue veröffentlicht. Setze ein Lesezeichen auf den Permalink.