La solitude des enfants sages

Rencontre avec Martine Duquesne et remise du Prix Cluny Lectures 2018

Dans La Solitude des enfants sages (2017, La Cheminante), Martine Duquesne romance son enfance passée en Algérie, plus précisément les années 1961-1962, celles des « événements », puisqu’on ne voulait pas nommer « guerre » les affrontements entre la France et l’armée de libération algérienne.

Angélique Lenoble est fille d’instituteurs, elle vit dans un village de montagne, en face d’une caserne. Peu à peu la situation se détériore, la violence monte, les agressions se multiplient, la haine s’exaspère. Et ce non seulement dans le pays mais aussi dans le couple de ses parents. Angélique souffre et ne comprend que des bribes de ce qu’il se passe extra- et intramuros. Elle se réfugie dans l’imaginaire qu’elle puise dans ses lectures. En contrepoint naît une grande amitié entre Angélique et Djamila. En 1962, les Français d’Algérie sont évacués d’urgence.

En alternance avec les années 1961-62, Martine Duquesne présente la famille Lenoble en 2010 en France. La haine qu’Angélique éprouvait pour sa mère enfant s’est précisée, l’amour pour son père aussi. La nostalgie du pays natal se mêle au devoir de témoignage, le drame politique au drame personnel dans un récit empreint d’humour et de sensibilité.


In ihrem Roman Die Einsamkeit braver Kinder (2017, La Cheminante) erzählt Martine Duquesne die Geschichte ihrer in Algerien verbrachten Kindheit, genauer: die Geschichte der Jahre 1961-1962, der sogenannten „Ereignisse“ – denn als „Krieg“ wollte man die Zusammenstöße zwischen Frankreich und der algerischen Befreiungsarmee nicht bezeichnen.

Angélique Lenoble ist Tochter von Grundschullehrern, sie lebt in einem Berg­dorf gegenüber einer Kaserne. Die Lage spitzt sich allmählich zu, ist zunehmend von Gewalt geprägt, immer häufiger kommt es zu Übergriffen, Hass entlädt sich – nicht nur im Land, sondern auch in der Ehe der Eltern. Angélique macht das zu schaffen. Nur in Bruchstücken begreift sie, was da draußen und zuhause vor sich geht. Sie nimmt Zuflucht zu einer Phantasiewelt, die sich aus der Lektüre ihrer Bücher speist. Kontrapunktisch dazu entsteht eine tiefe Freundschaft zwischen Angélique und Djamila. 1962 werden die Algerien-Franzosen in aller Eile evakuiert.

Im Wechsel mit der Handlung von 1961-1962 stellt Martine Duquesne die Familie Lenoble im Frankreich des Jahres 2010 vor. Der Hass, den Angélique als Kind für ihre Mutter empfand, hat klarere Umrisse bekommen, die Liebe zu ihrem Vater auch. Die Sehnsucht nach Heimat vermischt sich hier mit der Pflicht einer Zeitzeugin, politisches und privates Drama liegen eng beieinander in dieser mit Humor und Feingefühl erzählten Geschichte.


  • 28.02.2019, 19 Uhr
  • Warburghaus, Heilwigstraße 116, 20249 Hamburg
  • À l’occasion de la rencontre, le Prix Cluny Lectures 2018 ­​sera remis à Martine Duquesne.
  • Présentation/Moderation in franz. Sprache: Maryse Vincent
  • Anmeldung in der Geschäftsstelle bis zum 25.02.2019
  • Verre de l’amitié im Anschluss

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